Répartition des richesses

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Présentation de l’équipe

(´・ω・`) ( ͡° ͜ʖ ͡°) ಠ_ಠ ᕕ( ᐛ )ᕗ
P.Boutonnet M.BenGhanem A.Dreau P.Reunier

Problématique :

Comment évolue l’ascension économique d’une population ?

hypothèses :

Objectif :

Déterminer les paramètres qui sont déterminants dans l’ascension sociale et observer l’impact de ceux-ci sur une population donnée.

Blog :

Le blog qui répertorie notre travail au fil des semaines est ici !

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Bibliographie

- Carnet de bord (recherche bibliographique)

- Bibliographie (format IEEE)

Lien vers les sites de notre bibliographie :

1. Gravir l’échelle sociale est plus aisé en Île-De-France qu’en province

2. La géographie de l’ascension sociale

3. La répartition des richesses et des inégalités

4. Inégalités de revenu et de richesse en France : évolutions et liens sur longue période

5. Quand l’ultra-richesse prospère au détriment des plus pauvres et des femmes

6. Comprendre l’étude d’oxfam sur les inégalités de richesse

7. Des inégalités scolaires, des moyens de les mesurer et d’en étudier les processus de production

8. La répartition des hommes, des activités et des richesses sur le territoire national

9. Modéliser la distribution des richesses en France

10. La répartition des richesses

11 La répartion des salaires en France

Article 1:

Synthèse :

L’accès au statut de cadre reste fortement déterminé par l’origine sociale.

Entre 23 et 32 ans, seulement 13 % d’entre eux sont ouvriers alors que 36 % des pères étaient ouvriers à la naissance de leur enfant. C’est le cas pour un quart des enfants de professions intermédiaires mais seulement pour 15 % des enfants d’employés et d’ouvriers. Parmi ceux qui ont terminé leurs études, 45 % des enfants de cadres sont eux-mêmes cadres entre 23 et 32 ans, contre seulement un quart des enfants dont le père exerce une profession intermédiaire. Cette proportion tombe aux alentours de un pour dix pour les enfants d’employés et d’ouvriers .

C’est une position charnière de promotion sociale pour les enfants d’employés et d’ouvriers. À l’inverse, seulement 17 % des enfants de cadres démarrent leur carrière professionnelle comme employé ou ouvrier. L’essentiel des trajectoires intergénérationnelles est de faible amplitude, les enfants ayant pour la plupart une catégorie socioprofessionnelle identique ou proche de celle de leur père. La reproduction sociale est donc très marquée chez les cadres franciliens et beaucoup moins chez les ouvriers dont les effectifs déclinent depuis trois décennies.

Avec la tertiarisation de l’économie, l’évolution de la structure des emplois favorise la promotion sociale des enfants d’ouvriers. En effet, seulement 22 % des enfants d’ouvriers sont eux-mêmes ouvriers même s’ils sont cinq fois plus souvent ouvriers que les enfants de cadres. Et à l’inverse, les enfants de cadres qui ont terminé leurs études sont cinq fois plus souvent cadres que les enfants d’ouvriers en début de carrière.

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La promotion sociale s’effectue aussi au cours d’une carrière

Pour ceux qui avaient déjà quitté le système scolaire en 1999, le déroulement de carrière se fait sous le signe de la promotion professionnelle, notamment en raison de l’évolution de la structure des emplois. Entre 1999 et 2012, au sein de cette génération, la part des cadres s’est accrue en moyenne de 8,6 points. Si cette progression s’observe quelle que soit l’origine sociale de ces jeunes, les disparités observées en début de carrière se sont maintenues. Entre 36 et 45 ans, les enfants d’ouvriers sont presque aussi souvent cadres qu’ouvriers .

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L’« ascenseur social » fonctionne mieux en Ile-de-France qu’en province

Les jeunes de la génération nés en province dans les années 80 et y ayant passé une partie de leur adolescence sont moins nombreuses à poursuivre des études longues, à l’exception des enfants de cadres. C’est le cas de 34 % des enfants de cadres , 17 % des enfants dont le père exerce une profession intermédiaire , 11 % des enfants d’employés et 5 % des enfants d’ouvriers . Il est aussi plus difficile aux enfants d’employés et d’ouvriers d’accéder à une profession intermédiaire . Les chances de connaître l’ascension sociale sont donc plus faibles pour les générations de province .

Hormis le niveau des diplômes obtenu, la structure des emplois contribue à expliquer les écarts entre l’Ile-de-France et la province. Les postes de cadres sont deux fois moins fréquents en province qu’en Ile-de-France . Pour une partie des jeunes de province, l’accès à un poste de cadre nécessite de s’installer en Ile-de-France. En effet, un quart des jeunes cadres de province résident dans la région capitale entre 23 et 32 ans et seulement 4 % quand ils exercent un autre type d’emploi.

Comme pour les jeunes Franciliens, la structure familiale influe sur le devenir des jeunes élevés en province. En province, l’ascension sociale au cours de la vie active de la génération née au tournant des années 70 est nettement plus dépendante de l’origine sociale que pour la génération francilienne . Pour un enfant d’ouvrier, la part des cadres s’accroît de seulement 4,6 points entre 23-32 ans et 36-45 ans, deux fois moins qu’en Ile-de-France, quand elle augmente de plus de 9 points pour les enfants dont le père est cadre ou exerce une profession intermédiaire. L’accès aux postes de cadre au fil de la carrière est d’autant plus difficile qu’une partie des cadres « franciliens » partent s’installer en province et qu’une partie des cadres « de province » y retournent.

A contrario, la promotion sociale pour les enfants de père employé, mais surtout ouvrier, passe plus souvent qu’en Ile-de-France par l’obtention d’un emploi de profession intermédiaire. Au fil des générations, l’origine sociale continue de déterminer la position sociale, et davantage encore en province. Ainsi, pour la génération de province des années 80, l’accès aux postes de cadres reste marginal pour les enfants d’ouvriers. Au final, si l’augmentation des postes de cadres bénéficie à tous, aucun rattrapage ne s’observe pour les enfants d’ouvriers et d’employés, par rapport aux enfants de cadres.

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Article 11:

Synthèse :

Le salaire moyen en France est de 2 240 euros net par mois pour un salarié travaillant à temps complet. Cela signifie qu’en moyenne, un salarié qui travaille à temps plein touche 2 240 euros net par mois. Le salaire médian en France, lui est de 1 800 euros net par mois. Cela signifie qu’il y autant de français qui touchent moins que ça que de français qui touchent plus de 1 800 euros. En d’autres termes, cela veut dire que 50% des français touchent un salaire inférieur à 1 800 €/mois et que les autres 50% des français touchent un salaire supérieur à 1 800€/mois.

Aux deux extrêmes, on compte environ 10% de français qui touchent moins de 1 200 euros net par mois et plus de 10% de français qui touchent un salaire supérieur à 3 600 euros net par mois.

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Utilisation des différents articles:

Les articles 1 et 11 nous ont permis de récupérer des données (chiffres et statistiques) utiles à la création du code afin de définir nos paramètres ( Article 1) et notre population 0 (Article 11). Les autres articles nous ont apporté des connaissances afin de mieux comprendre notre sujet et les différentes thématiques et problématiques liées à celui-ci.

Le Code :

Le modèle mathématiques utilisé pour notre code est expliqué ici .