Carnet de bord

Introduction

La répartition des richesses est un des leviers fondamentaux de notre société. Il est dépendant de nombreux facteurs cependant nous chercherons ici à le mettre en lien avec l’environnement quotidien au travers des fréquentations et du caractère favorisé ou non de celles-ci.

Notre projet de recherche documentaire vise à répertorier les différents ouvrages traitant de la répartition des richesses et des inégalités liées à cette même répartition. Nous essaierons de déterminer une relation entre le niveau économique d’un foyer et de son environnement quotidien. Le principal objectif sera de déterminer les facteurs importants qui permettraient à un foyer une évolution sur une échelle économique. Les données récupérées dans les différents ouvrages pourront permettre de fixer nos différents paramètres afin d’obtenir un code et une simulation la plus précise et réaliste possible.

Descriptif de la recherche documentaire

Nous avons commencé par une recherche web « répartition des richesses » qui nous a amené à distinguer trois thématiques « sélection sociale », « l’environnement spatial » et « l’environnement parental ». Tout d’abord nous avons tapé des mots clés comme richesse afin d’établir une liste de mots clés qui nous seront utile pour pousser nos recherches (nous avons pu ainsi établir notre carte heuristique). Pour ce faire, nous avons utilisé des outils comme Wikipédia. Puis nous avons pu grâce aux outils de Sorbonne université (notamment bibliothèque en ligne) trouver des revues et des articles traitant de la répartition des richesses à travers plusieurs angles, l’angle mathématique et statistique (source 9) accessible via Google Scholar, l’angle économique (source 8) et enfin l’angle social et moral (source 10). Ces articles disponibles sur JSTOR sont plutôt complexes et spécialisés toutefois ils nous ont permis d’avoir une vision plus globale du projet afin d’affiner nos paramètres et chiffrer au mieux les facteurs de l’ascension socio-économique. Nous avons poursuivi nos recherches en s’aidant de la carte heuristique établie au préalable et nous avons été interpellés par différents ouvrages comme par exemple l’article de l’INSEE une étude publiée en 2016 (source 2) et l’article de France stratégies (source 1) sur nos chances d’ascension socio-économique par rapport à notre situation géographique. L’INSEE nous a permis d’acquérir des données très utiles pour notre projet (chiffres et statistiques utiles pour la réalisation de notre code). La base de données « Cairn.info » nous a aussi été très utile afin d’élargir notre champ de recherche et d’accéder à des ouvrages axés sur les sciences humaines (source 7).

Évaluation des sources

Source 1 : « Gravir l’échelle sociale est plus aisé en Ile-de-France qu’en province », INSEE ANALYSES ILE-DE-FRANCE, N°50, 15 décembre 2016

https://www.insee.fr/fr/statistiques/2529731#documentation

Cette étude de l’INSEE compare la catégorie socioprofessionnelle de deux générations d’individus à celle de leurs parents à la naissance. En comparant les générations 67-76 et 80-89 sur les tranches d’âges respectives de 23 et 32 ans, l’étude propose une étude de l’évolution de la mobilité sociale intergénérationnelle, en comparant symétriquement ces générations en province et en Ile-de-France. Elle est publiée dans, INSEE ANALYSES ILE-DE-FRANCE, collection de l’institut national de la statistique et des études économiques. Ayant publié beaucoup d’études sur des sujets similaires qui prennent source dans l’échantillon démographique permanant (EDP) cela permet de suivre des trajectoires individuelles dans le temps. Cet échantillon compile depuis 1968 l’ensemble des informations disponibles dans deux sources, les informations du recensement de population, et d’autre part les bulletins statistiques d’état civil reçus par l’INSEE.

Source 2 : « Géographie de l’ascension sociale », France Stratégie, 6 Novembre 2015

https://www.strategie.gouv.fr/publications/geographie-de-lascension-sociale

Il s’agit d’une note d’analyse, comparant les chances d’ascension sociale selon le département d’origine des différents individus. Cette note d’analyse est une synthèse du document de travail « La géographie de l’ascenseur social français » de Clément Dherbécourt, ancien élève d’Ulm et actuellement docteur en économie de l’école d’économie de Paris, il est un chef de projets à France Stratégie ayant travaillé sur des questions d’inégalité, de mobilité sociale, et de transmissions intergénérationnelles. Il a pris sources pour son étude dans de nombreuses études américaines et françaises, comme on peut le voir dans la bibliographie de son dossier de travail, avec par exemple des études de Raj Chetty et de Nathaniel Hendren, deux professeurs d’économie de Harvard ou encore de Richard Breen, professeur de sociologie à Oxford (exemples pour R. Chetty et N. Hendren : « the impact of neighborhoods on international mobility : childhood exposure effects and country level estimates » pour Breen R : Social Mobility in Europe, Oxford University Press). Clément Dherbécourt a donc effectué un dossier solidement appuyé d’études de grands académiciens anglais et outre-atlantique tout en ayant lui-même une formation complète dans le sujet.

Source 9 : A. Direr et T.Weitzenblum, « Modéliser la distribution des richesses en France », Annales d’économie et de statistique n°82, avril-juin 2006, pp. 151-86

https://www.jstor.org/stable/20079155?read-now=1&seq=2#metadata_info_tab_contents

Il s’agit ici d’une revue scientifique qui vise à modéliser de manière mathématique la distribution des richesses en France. Cette revue découverte grâce à l’outil Sorbonne documentation est hébergée par Google Scholar et date de 2006. Pourtant son propos reste d’actualité et bien que d’autres revues aient été publiées, le sujet de la répartition des richesses est encore fortement étudié et il n’existe pas de modèle mathématique assez fiable pour être unique. Cette revue a été utile pour mieux comprendre la manière d’aborder l’angle mathématique pour un tel sujet. Cependant sa complexité ne nous a pas permis de l’exploiter au maximum. De plus, sur un sujet aussi complexe que celui-là une approche purement scientifique apporte une réelle objectivité appuyée par une bibliographie complète et vérifiable.